Du matin au soir, Cécile Hamard vit entourée d’animaux. Lorsqu’elle ne travaille pas en tant que monitrice d’équitation et éducatrice en centre éducatif fermé au parc animalier de Thierville, elle retrouve, dans sa maison de Champneuville, ses trois chiens, deux chats et cinq chevaux. Peu étonnant, donc, qu’elle se soit mise au canicross avec plusieurs amies.
« On aimait le trail et on courait simplement avec nos chiens », explique-t-elle. « Puis on a découvert le canicross avec un stage d’Emmanuelle Hameury, une professionnelle des Vosges. »
Cette passion découverte, Cécile Hamard n’a pas tardé à créer la section canicross de l’ASPTT Verdunavec son amie Adèle Fraxe.
Du 3 au 11 août, toutes deux participeront, en compagnie de quatre autres adhérents, dont deux enfants, au Trophée des montagnes ; une épreuve internationale de Canicross qui se tient en Isère.
Ensemble, elles affronteront 65 km, avec pas moins de 3 000 m de dénivelé négatif _ bien plus dur a appréhender que le dénivelé positif, lorsqu’on court avec un chien _ et monteront jusqu’à 2 155 mètres.
Un défi de taille, tant par l’effort demandé que par son importance dans le petit monde du canicross : le jour de l’ouverture des guichets, les inscriptions se sont remplies en quelques minutes à peine ; et sur les pistes, on trouvera des coureurs issus de 22 pays différents.
Cécile Hamard court avec deux chiens. C’est avec Gribouille, 8 ans, qu’elle a commencé le canicross ais en août, ce sera également la toute première course d’Orval, chienne de 14 mois, qui fera quelques kilomètres pour soulager sa congénère.
Les deux animaux ont été bien préparés car il ne suffit pas de courir avec son chien pour faire du canicross. Il s’agit d’une vraie discipline, qui mobilise autant le maître que l’animal.
« On ne court pas comme pendant une balade », détaille la sportive. « Le chien tire et est en plein effort physique, il fait du sport avec nous »
Après avoir participé au Trophée Jura’Chien début juin, Cécile Hamard se dit prête à affronter les quatre jours de course à venir, et ne ménage pas ses efforts. Elle s’entraîne seule quatre fois par semaine, et court avec ses chiens quatre autres fois. Un emploi du temps difficile à respecter par ces temps caniculaires, car « on ne fait pas courir un chien au dessus de 20 degrés. On s’entraîne le soir ou dans l’eau on a la chance d’avoir la Meuse pas loin. ».
« Maintenant que je fais du canicross, je m’ennuie quand je cours toute seule », conclut Cécile Hamard. « C’est quand même vachement plus sympa de courir avec son chien ! Et si en plus, on est entre copains de l’ASPTT, avec tous nos chiens, c’est encore mieux »