« Les champions des champions », selon la formule de Christophe Mahieu, ont eu les honneurs de l’inauguration du salon Urbest, au centre des congrès hier soir à Metz. Ce salon professionnel s’adresse aux collectivités et entreprises engagées dans l’aménagement, l’équipement et la gestion de l’espace public. L’occasion pour le directeur général du Républicain Lorrain, de L’Est Républicain et de Vosges Matin, de saluer « la belle inventivité » des communes, notamment en matière de développement durable.

Patrick Weiten, président du département de la Moselle, a vanté « l’attractivité » des collectivités qui articulent le maillage d’initiatives, à même de porter le développement des « circuits courts ».

Coanimée par Louis Bodin, le météorologue de TF1 et Christian Morel, du Républicain Lorrain, la cérémonie de remise des trophées a permis aux 200 participants de prendre la mesure de la créativité des villes, petites ou grandes. À l’exemple de Champneuville, commune meusienne de 125 âmes, qui a remporté le trophée - catégorie Aménagement du territoire - pour sa requalification d’une friche en « jardin public participatif et évolutif ». Pour le maire Daniel Lefort, cette réalisation procède d’une « mise en pratique de la démocratie participative ». Laissant parler sa sensibilité écolo, l’édile reprend ainsi à son compte le slogan « penser globalement, agir localement ».

Luc Binsinger, maire de Saint-Nicolas-de-Port - lauréat dans la catégorie développement des territoires - voulait, lui, « pousser les murs » à l’occasion du 20e anniversaire du salon du brasseur amateur. « L’an prochain, la manifestation aura lieu au parc des expositions à Nancy » confirme-t-il, soucieux d’offrir un écrin mieux dimensionné au succès croissant de ce rassemblement où se bousculent chaque année 1.200 brasseurs.

« Les fantassins de la République »

Cette « fierté » de l’engagement public, le Meusien Gérard Fillon la porte haut à l’heure des récompenses. Président de l’association des maires de son département, il vient lui aussi témoigner d’un investissement de terrain qui ne faiblit pas, en dépit des vicissitudes. « Les maires sont les fantassins de la République », abonde son homologue Mosellan François Grosdidier.

Au nom de sa commune d’Étain (Meuse), Rémy Andrin rapporte comment « les choses peuvent se faire, sans beaucoup de budget ». À l’instar des deux cabines téléphoniques qui dans le village servent désormais de « cabines à livres ». De son côté, Saint-Dié-des-Vosges fait de la maîtrise de l’énergie sa priorité, via l’installation d’un compteur à gaz communiquant…

Palmarès

Solidarité : La commune d’Etain (Meuse) pour la conversion de deux cabines téléphoniques en cabines de livres gratuits.